Rean Dog [D12]

NOM : Dog
PRÉNOM : Rean
AGE : 17 ans

DISTRICT : 12

CARACTÈRE:
Il a un caractère de chien des quais. Toujours agressif et sur la défensive, à s’emporter comme un dingue. Sauvage, il éructe de rage, la haine bouillonne en lui. Une véritable petite racaille maigre, comme les vieilles dames et les culs bénis rechignent à en croiser. Dans ses yeux perce une lueur d’intelligence maladive. L’œil du chien famélique qui perçoit TOUT, dans les moindres détails. Attention, la pique la plus anodine et c’est la baston assurée, au minimum. Car il n’a pas le moindre humour. La vie l’a abimé. C’est une personne à fleur de peau, à cran !!! Il grogne, il mord, il arrache, il secoue, il fracasse. C’est à se demander si cette personne a encore la moindre parcelle de sensibilité en lui… Qui sait ? Pas ses proches, en tout cas : il en est, apparemment, dépourvu… Que dire de plus, au sujet de son caractère… Il est sexiste, pour lui les femmes sont des bonnes à rien. Il est raciste, mais c’est parce qu’on le lui a bien rendu. Il est totalement asocial. En fait, il n’aime personne. C’est un pur produit du genre : déconnecté d’une « société » amorale. Et pourtant… Pour survivre, il faut être débrouillard et savoir vivre avec les autres… Alors, il pourra vous paraitre « sociable »… Parfois seulement. Le chien errant sait réserver des surprises…

PHYSIQUE :
C’est un black. Déjà. Un blackos pas café au lait, non. Un bon blackos bien noir. Bien que jeune, sa musculature n’a rien à voir avec celle d’un petit blanc rachitique. Mais il n’est pas non plus musclé comme s’il faisait de la salle de musculation. Il est musclé comme un black des rues, ou plutôt des mines. Ses cheveux sont nattés en arrière et dépasses dans sa nuque en petites tresses torsadées. Ses yeux sont en amandes et noirs. Pommettes hautes. Nez épaté, lèvres pulpeuses. Vêtements des rues simples : jean large taché et coupé en dessous des genoux, pas de chaussures, t-shirt sans manche beigeâtre crasseux. La seule et unique véritable touche de coquetterie chez lui sont de minuscules boulons ou autres pièces métalliques attachées au bout de ses tresses. Et ça fait cling cling, quand il marche. C’est un tantinet inquiétant… Honnêtement, s’il ne faisait pas aussi peur, il serait plutôt beau gosse. Tout du moins, si on a rien contre ce type de beauté…

HISTOIRE :
Vivre sa vie dans la mine à charbon, voir les gens crever de la toux la plus dégueulasse, au mieux, les uns après les autres et devoir se démerder à vivre de rapines, pour se remplir l’estomac d’autre chose que du gruau, glaireux et noir... Ça n’a rien d’intéressant à raconter… Que dire de plus donc… Le chien a oublié son histoire, il ne veut pas s’en souvenir. Celle-ci n’en vaut pas la peine, tout simplement. Par le passé, il avait un cœur et il souffrait. Il lui est arrivé, petit bout d’enfant, de pleurer à chaude l’arme, en tenant le corps d’un ami ou d’un parent dans ses bras. Il lui est arrivé de serrer les poing et de hurler et de se débattre de toutes ses forces, de refuser, et refuser, et REFUSER l’évidence… Il lui est arrivé d’être trahi, un nombre incalculable de petites trahisons, de plus grosses et d’incompréhensibles trahisons, quotidiennes. A présent, il n’est plus étonné de rien, il n’a plus confiance en rien ni personne, pas même lui-même… La vie est ainsi faite, et dans cette vie, il faut survivre, juste survivre. Voilà tout. Dans cette vie, il faut montrer les dents et se battre pour un bout de viande rancie. Il lui est arrivé de se demander pourquoi il était aussi malin, et rusé, et aussi résistant physiquement. Cela ne sert à rien, car il reste toujours dans la même merde, dans la même vie de merde. Alors il pensait au suicide… Mais son désir de vivre, son instinct. C’était plus fort que le blues…
Il y a aussi quelques petites choses à raconter…
Le chien peut s’émouvoir encore, mais c’est un secret. Devant un bout de ciel touchant de beauté simple, une flaque de pluie doucement romantique… Ou bien une bête… Son humanité, elle transparait face à des bouts de nature, ou de bêtes. Voilà son histoire, il n’y a pas d’histoire.

COMPÉTENCES :
Maniement de l'épée : 0/6
Maniement des masses : 5/6
Maniement de la lance : 2/6
Maniement de la Dague : 2/6
Lancé de couteaux : 0/6
Lancé de Javelot : 0/6
Tir à l'arc : 0/6
Chasse : 2/6
Tir à l'arbalète : 0/6
Pose de piège : 5/6
Rapidité : 5/6
Force : 5/6
Connaissance des plantes : 2/6
Connaissance en médecine : 2/6
Discrétion : 2/6
Agilité : 5/6
Pistage : 5/6
Survie : 5/6
Pêche : 0/6
Camouflage : 0/6
Baratin : 1/6

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM ?
Angy

AVEZ-VOUS LU LES LIVRES ?
Non.

Quand Suo passe, les codes trépassent.

LE JOUR DE LA MOISSON :
La place publique, les bocaux… Bla bla bla… Vous connaissez la chanson, pas vrai, pas besoin de vous la refaire ? Et bien le chien la connaissait, quant à lui, la chanson... Il avait vu cette scène un nombre incalculable de fois, et toujours il était dégoûté, toujours… Sa place changeait simplement avec les années, son groupe se réduisant… Le groupe des jeunes de son âge… Son nom n’était jamais appelé, pourtant… Mourir là bas ou ici, quelle différence ? Dans les deux cas, c’était une chienne de vie, une putain de chienne de vie de merde ! En fait, il espérait… Il espérait être appelé, un peu plus chaque année... Sa haine bouillonnante rêvait de cet exutoire barbare ou d’autres auraient raison de lui, et où il tuerait comme une bête déchainée… Son nom avait été appelé et répété par quelques têtes dans la foule, et il n’avait même pas réalisé sa chance, pas tout de suite. Et puis soudain, ça avait été l’ouragan, une bagarre avait été déclenchée, entre lui et d’autres, sans vraiment trop de raisons sauf la haine et la rancœur tenace. Des injures avaient été assené en même temps que les poings, les coudes, les pieds et les dents. Une bagarre de chiens enragés.

« Je gagnerai pas pour vous ! Bande d’enculés… » beuglait-il. « Vous pouvez tous vous foutre du charbon au cul, jusqu’à la gorge ! Je gagnerai pas pour vous !!! Vous resterez dans la même merde, BATARDS !!! Vous pouvez tous crever !!! »

Quelque chose l’avez muselé. Il avait eut seulement le temps de cracher au visage de quelqu’un. Mais ses yeux et son aura avaient continué à exhaler, tout autours de lui. Il n’avait même pas daigné remarquer que certain pleurait. Peut-être certain qui l’avait aimé, avant…

S’il gagnait, le district deviendrait riche et les gens de cette plèbe s’en sortiraient mieux. Mais le district 11 n’avait pas gagné depuis plus que cinquante ans. Tous alors, ils pensaient qu’il allait crever et ils avaient surement raison ! Car personne ici ne voudrait gagner pour aider ce genre de personnes…

Mais on verrait bien… On verrait bien ce que vaudrait un chien enragé lâché face à des gosses de « riches » pensant s’entrainer durement au combat. Car lui le vivait depuis longtemps, le combat. On verrait bien…