Alix Coshinter
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Feuille de personnage Âge: 16 ans Tribut: District Deux
| Sujet: Alix Coshinter [D9] Mer 30 Mar - 21:43 | |
| Alix Coshinter District 9
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | | Tribut Alix ♠ Crédit Image :Joseph Gordon Levitt ♠ Nom : Coshinter ♠ Prénom : Alix ♠ Âge : 17 ans ♠ District : 9 ♠ Autres : ♠ Codes : Suo passa et ce qu'il vit lui plus. x)
Compétences ♠ Maniement Épée : 2/6 ♠ Maniement Lance : 0/6 ♠ Maniement Masses : 3/6 ♠ Maniement Dague : 5/6 ♠ Lancée de Couteaux : 5/6 ♠ Lancée de Javelot : 0/6 ♠ Tir à l'arc : 4/6 ♠ Chasse : 1/6 ♠ Tir à l'arbalète : 0/6 ♠ Pose de piège : 0/6 ♠ Rapidité : 4/6 ♠ Force : 5/6 ♠ Connaissance des plantes: 2/6 ♠ Connaissances en médecine: 5/6 ♠ Discrétion : 4/6 ♠ Agilité : 5/6 ♠ Constitution :3/6 ♠ Survie : 2/6 ♠ Pêche : 0/6 ♠ Camouflage : 0/6 ♠ Baratin : 0/6
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♠ Caractère & PhysiqueQui est exactement Alix? Le jeune garçon en train de rire sans gêne là-bas. Il se distingue peu des autres jeunes hommes de son âge si l’on ne prête attention qu’à sa coupe de cheveux banale et à son regard noisette. Pourtant, en s’approchant un peu, on aurait presque envie de l’observer faire le pitre devant ses camarades. Il s’agit d’un bout en train,sans nul doute. Alors qu’il monte sur la table pour réaliser quelques singeries sous les rires des autres élèves, il ne fait aucun doute qu’il s’agit du pitre de la classe, un peu m’as-tu vu, et capable de tout pour se faire remarquer, égocentrique à ses heures perdues en somme.
Il sourit maintenant, et là se situe la subtile différence qui le distingue si bien des autres. Le piège… Il possède, pour coupler avec le charisme dont il fait preuve, d’un charme véritable. On ne peut pas dire que son visage soit particulièrement fin, son nez mignon et ses lèvres roses comme celle des poupons. Alix n’a rien des mannequins des brochures de mode que nous connaissons tous. Néanmoins, il a ce petit quelque chose qui fait tout. Probablement est-ce avec cela qu’il en a charmé plus d’une, enchaînant les conquêtes sans jamais se poser avec la facheuse manie de ne jamais rompre. Et, lorsqu’une fille s’en apercevait, Alix était déjà loin, à discuter de façon plaisante avec une autre. Il revenait alors vers elle et arrivait inexplicablement à ne se prendre aucune gifle, bien au contraire…
Néanmoins, le jeune homme a du rapidement s’apercevoir du fait qu’il était bien fatiguant de rester en bon terme avec ce type de fille de son âge et probablement est-ce pour cela que la rumeur court comme quoi il aurait des tendances dignes d’un gigolo, à courir après des femmes bien plus âgés que lui. Pourtant, il n’en est rien. Celle-ci ne recherchent simplement qu’un peu d’attention et ne demande pas fidélité et autres délires ennuyeux. Le problème est tout simplement là. Ce n’est pas très correcte ? Alix en est bien concient et s’en contre fiche pourtant pas mal car, au final, les seules personnes pour qui il ait vraiment du respect sont celles composant sa famille, et en particulier sa sœur d’un an et demi plus jeune que lui qu’il protège assidument, parfois même un peu trop puisque la pauvre jeune fille ne peut voir un seul garçon sans que celui-ci ne regarde par deux fois derrière pour vérifier qu’Alix n’est pas dans les parages.
En effet, bien que celui-ci ne soit pas particulièrement baraqué, le sport régulier qu’il pratiquait, et continue encore aujourd’hui, a fait son œuvre et a taillé ses muscles pour la course d’endurance et le combat de rue. Et puis, savoir qu’il sait se servir très bien d’une hachette ne doit pas aider les prétendants, avouons le…
♠ Histoire cf moisson détaillé
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♠ Comment as-tu découvert le forum ? ♠ As-tu lu les livres ?♠ Le Jour de la Moisson - Spoiler:
En cette magnifique matinée, le Soleil avait décidé de frapper fort et quinconque sortait devait se munir d’un chapeau de paille afin de ne pas attraper une insolation. Pourtant, cet insignifiant détail ne semblait pas perturber certains jeunes gens qui continuaient malgré tout à s’amuser dans les ruelles jalonnant les maisons.
« Aliiiiiiiix ! »
Un rire discret lui répondit, suivit de quelques murmures, mais ce fut à peu près tout ce que la jeune fille pu avoir comme écho. Elle était brune, le teint blanc, presque laiteux, et portait une robe de mousseline assortie à des souliers récemment vernis. A l’observer ainsi à la dérober, on pouvait affirmer qu’elle était plutôt jolie dans son style de petite fille modèle, toutefois, c’était sans compter sur le regard noire qu’elle jetait aux alentours.
La jeune fille bifurqua soudainement, s’introduisant dans une des ruelles adjacentes qui l’éloignaient un peu plus encore de leur quartier résidentiel. Elle continuait d’appeler, sachant qu’on ne lui répondrait pas et ne s’interrompit qu’en distinguant une silhouette connue. Elle voulu courir vers celle-ci mais se statufia finalement sur place à quelques mètres devant la scène. Si Rika avait bien reconnu la silhouette caractéristique de son frère, celle-ci n’était pas seule. Alix se tenait là, le visage camouflé dans des cheveux bruns épais, réprimant probablement un sourire amusé par la situation. Probablement aurait-il du être gêné. Après tout, l’une de ses mains était encore posé sur la hanche de la jeune fille qu’il camouflait à demi de son corps en la plaquant contre un mur. Mais, il n’en était rien. Ce fut finalement celle-ci qui, ayant peut-être pitié pour la petite sœur, repoussa doucement l’adolescent.
« C’est le jour de la moisson aujourd’hui… » articula finalement Rika, les joues encore roses devant ce spectacle.
Un soupire lui répondit sous le regard critique de la brune.
« Ta sœur a raison, bouge toi donc un peu. On se revoit plus tard. »
Second soupire et cette fois-ci, la jeune femme eu un petit rire et laissa les membres de la famille entre eux. Alix se redressa, s’apprêtant à suivre docilement sa sœur vers la grande place.
« Humph. Se cacher pour faire des cochoncetés le jour de la moisson… » marmonna-t-elle sans même le regarder, gardant plutôt le regard rivé sur le chemin.
Cependant, la remarque n’échappa pas à son frère qui se rapprocha d’elle en deux foulées afin de pouvoir marcher à ses côtés. Il lui pinça la joue gentiment en murmurant près de son oreille un « Puritaine.» qui fit rougir violemment la jeune fille. C’était lui qui ne l’était pas assez, non ?!
« On ne faisait que s’embrasser… Ce n’est pas sâle, si ? » glissa-t-il sur le ton de la conversation. Malgré tout, Rika ne décolorait pas. On aurait dit qu’elle continuait de bouder, ce qu’il ne manqua pas de faire remarquer.
« Rho… Tu boudes ? Tien regardes… » Un sourire qui n’augurait rien de bon apparu sur ses lèvres alors qu’il glissait une main dans la poche arrière de son pantalon. Alix en extirpa un carré de la taille d’un ongle de couleur blanchâtre, le montra à son interlocutrice qui lui jeta un regard d’incompréhension, avant de l’enfourner dans sa bouche.
« Mais qu’est-ce que… ? »
« Du savon voyons, pour se laver la bouche ! » articula-t-il avant de grimacer violemment et de rejeter la tête sur le côté pour cracher le morceau. « Pouah… mais c’est pas bon ma parole ! »
La demoiselle allait répondre que cela n’était pas vraiment fait pour cela, mais, devant les mimiques qu’esquissait son aîné, elle ne pu qu’éclater de rire, mettant ainsi fin à sa mine boudeuse.
« Allez, dépêchons nous, on va rater le discours de papa ! »
Parce qu’avant d’être maire du district 8 et de leur offrir par ce fait une vie plus aisée que la plupart des enfants de l’industrie textile, monsieur Coshinter restait un père. Se lancer dans la politique et être à la solde du capitole lui avait réussi et il avait épousé la fille du boucher afin d’obtenir tout ce qu’il lui manquait : une jeune femme aimante faisant la cuisine et ne rechignant jamais à aider ses enfants. Le climat familial avait donc toujours été plutôt bon, au point qu’Alix avait appris aussi quelques bases de cuisine. Mais, cela l’avait rapidement agacé et il avait laissé la part ‘cuisson et autres assortiments’ à sa sœur afin de se contenter de manier les couteaux à viande, et surtout tout ce qui concernait les tâches plus lourdes comme le maniement du hachoir.
On aurait pu penser qu’élevés ainsi, les enfants Coshinter auraient attisé la jalousie de leurs camarades et auraient pu, de ce fait, subir brimades et autres idioties du genre. Pourtant, en les voyant arriver sur la place au milieu des signes discrets et des sourires (bien qu’un peu forcé à la vue de la situation) de leurs camarades, l’idée paraissait tout à coup saugrenue. Alix était un bon camarade de classe ayant une notoriété grandissante au sein de son école et ce, notamment, depuis qu’il s’était mis à se muscler un peu et à se battre. Sa dernière véritable rixe datait de ses douze ans, peu après l’entrée au collège de Rika. Alix avait voulu devenir fort afin qu’aucun garçon ne puisse l’embêter et, de fil en aiguille…
Enfin, ce n’était pas le sujet du jour. Tout le monde était focalisé sur l’instant présent, et, plus exactement, sur l’instant crucial où le premier nom serait annoncé. D’abord celui d’une jeune fille, tandis qu’Alix s’amusait à faire une grimace à la jolie caméra qui la cherchait dans la foule. Puis, lui.
Il ne comprit pas tout de suite ce qu’il lui arrivait. Les gens se retournaient vers lui, une lueur de pitié dans le regard puis, soudain, sa sœur le percuta, manquant de le déséquilibrer un instant. Elle l’enserrait de ses bras aussi étroitement que leur petite taille pouvait le leur permettre, tentant à peine de calmer les hoquets de chagrin. Sur l’estrade, le maire avait perdu son faux sourire. Il semblait tout à coup incapable de bouger, se demandant probablement comment ce fils avait pu être ainsi lâché par sa bonne étoile.
Petit à petit, Alix prenait conscience des choses et il parvint finalement à caresser gentiment les cheveux de sa sœur.
« Pleure pas Rikanette… Tu seras bientôt la sœur d’un des plus célèbres et riches gagnants des Hunger Games. » murmura-t-il d’un ton apaisant avant de délicatement desserrer son étreinte.
Dans sa posture, rien n’indiquait qu’il était intérieurement terrorisé, bien au contraire. Ce jeune homme se rendait avec un naturel déconcertant à sa place, sur le devant de la scène. Il serra vigoureusement la main du maire et adressa un sourire au tribut féminin déjà présent. Et, tandis que le responsable lisait les formalités, Alix jouait de ce qu’il maîtrisait encore le mieux. Il usait de son charisme, de son côté showman, en réalisant un V de la victoire devant les caméras, qu’il accompagnait de son plus beau sourire. A défaut d’autre chose, il serait l’égérie des sponsors.
Dernière édition par Alix Coshinter le Mar 5 Avr - 19:09, édité 3 fois | |
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